Un des facteurs qui contribuent à la création d’un espace urbain vivant et intéressant est la complexité. Face à des gros projets, les architectes essaient parfois de recréer une complexité dans leur bâtiments: cette approche nécessite un gros travail de conception et donne souvent des résultats pas tout à fait satisfaisants .
Moshe Safdie, Habitat 67 (image: wikipedia)
Frank Gehry, MIT Stata Center (image: wikipedia)
Une autre approche peut donner des résultats plus intéressant avec moins d’effort. Au lieu de dessiner tous les éléments de l’état final du projet, nous pouvons nous limiter à dessiner les « racines » du bâtiment, puis à attendre quelque mois. même des racines les plus simples peuvent sortir des bâtiments très complexes.
Un exemple de cette approche sont les logements Quinta Monroy, du bureau chilien Elemental.
Quinta Monroy, avant l’arrivée des habitants (image: ArchDaily)
La même vue, quelques mois plus tard. Les habitants sont arrivés, ont pris possession de leurs appartements, et les ont modifiés pour les adapter à leurs besoins. Comme résultat, chaque maison est différente. (image: ArchDaily)
À lire aussi:
- Le Jeu de la vie (pour des versions jouables, voir là et là).
- Procedural City Engine.
- Réglements de construction prescriptif et proscriptif, sur CoolTownStudios.
- Emergent Urbanism, une theorie très complete sur la complexité dans l’architecture et l’urbanisme.
Laisser un commentaire